La London Fashion Week est finie, temps pour moi de revenir sur les coulisses, beaucoup moins glamour qu’elles n’y paraissent…
Quelques poids lourds à contourner:
1. La pression financière sur les créateurs
2. La guéguerre entre bloggeurs et journalistes établies
3. Un nouveau genre d’invités peuple désormais les 1ers rangs
1. La crise financière de 2008 n’a pas plus épargné la LFW que le reste du pays, louer un lieu mythique pour des frais exorbitants n’était plus de circonstance. Faisant front de l’adversité, les (jeunes) créateurs ont déployé des trésors d’ingéniosité pour concevoir un nouveau genre de défilés… à budget restreint. A défaut d’un défilé en chair et en os, ils sont passés à une version digitale, toute aussi créative.
2. Même si je me considère comme bloggeuse de mode à temps partiel, jamais je n’irai m’abaisser aussi bas que certaines bloggeuses qui n’hésitent pas à se pavaner près du lieu-clé de la Fashion Week dans l’espoir
a/ de se faire photographier pour la postérité, qui sait, sur un malentendu, on se retrouve dans les pages de Grazia…
b/ de choper des tickets gagnants d’entrée à la Fashion Week. L’espoir fait vivre!
A côté de cela, les bloggeuses plus réputées partagent les 1ers rangs avec des journalistes qualifiées qui fulminent!
3. Ce qui différencie énormément les défilés britanniques des autres du circuit, c’est aussi son parterre de « stars » (de pacotille): vedettes de téléréalité (cf la mode made in Essex) et pseudo-starlettes qui n’ont pas rien à voir avec la mode en réalité…
Sans compter le stress d’un gigantesque événement en direct à mener à bien.
La mode sur internet devient tout à coup beaucoup plus attrayante 🙂